Academia Christiana ou comment discréditer un mouvement catholique au travers d’un reportage biaisé

« Je n’ai pas la force, tout petit individu que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge. » 
Alexandre Soljenitsyne

De Victor Aubert aux lecteurs du Salon beige :

La séquence vidéo diffusée le mercredi 16 février 2022 dans l’Oeil du 20h de France 2 est un tissus de mensonges.

La recette de la manipulation est simple :

  • sur des centaines d’heures de conférences et de publications traquer un propos non conforme au politiquement correct
  • ajouter des images prises dans des contextes différents (comme celle d’un prêtre jouant au ball trap pendant ses vacances chez des particuliers)
  • extraire les éléments de leur contexte
  • saupoudrer le tout d’un commentaire sans rapport pour extrapoler le sens initial des propos et des situations
  • constituer un montage alignant des éléments incohérents en vue de terrifier les téléspectateurs
  • coller des étiquettes toutes faites et des raccourcis simplistes qui sont autant d’anathèmes envers celui qui ne pense pas correctement
  • insinuer des choses invérifiables
  • servir le tout sur un plateau au ministre de l’intérieur pour qu’il dissolve une association composée de jeunes bénévoles qui n’ont jamais enfreint la loi.
Victor Aubert

Il semble que le sort s’acharne, on nous accuse d’inciter au communautarisme et de constituer une menace, le but est simple : stigmatiser toute forme de dissidence au politiquement correct et toute tentative de proposer une alternative à la dictature du wokisme et de la cancel culture.

Nous restons confiants en la providence, les épreuves que nous traversons ont été permises par Dieu et il est normal pour un chrétien d’être confronté à toutes formes de persécutions, c’est même peut-être sa vocation : être accusé injustement et servir de bouc émissaire pour assouvir les masses. Nous ne sommes pas chrétiens pour vivre confortablement et jouir d’une bonne réputation, il faut traverser ces tempêtes avec calme et confiance. Et puis ce qui nous arrive aujourd’hui est bien peu de choses en comparaison de ce qu’ont enduré saints et martyrs.

N’oublions pas néanmoins que si Academia Christiana est dissout aujourd’hui, on s’en prendra demain à nos paroisses et à nos écoles. La lutte contre la diabolisation ne fonctionne pas, nous aurons beau nous justifier ou demander pardon, nos adversaires nous traineront dans la boue jusqu’à ce que nous renoncions à nos dernières convictions. Aujourd’hui l’extrême droite va de Valérie Pécresse à Marine Le Pen. Il arrivera un jour où la gauche ira jusqu’à déboulonner les statues de François Mitterand. Continuerons-nous à nous justifier et à nous désolidariser les uns des autres ?

Il faut résister au mensonge. Academia Christiana, comme vous le savez, est un institut de formation, un laboratoire d’idées et un réseau d’initiatives. Nous avons formé des milliers de jeunes. Nous avons vu de magnifiques conversions au sein de nos évènements. Des couples qui constituent aujourd’hui de beaux foyers chrétiens s’y sont formés. Mais surtout de nombreux jeunes se sont engagés au service du bien commun dans tous les domaines : enseignement, humanitaire, artisanat, culture, journalisme, politique… Academia Christiana n’a pas de ligne idéologique, nous ne nous définissons ni comme nationalistes, ni comme royalistes, ni comme je ne sais quoi d’autre en « -isme », nous sommes simplement ce que nous sommes, car nous n’aimons pas être enfermés dans des cases. Nous aimons le débat et les échanges d’idées, il n’y a qu’à nous lire ou nous écouter pour s’en rendre compte, mais cela est un travail trop exigeant pour des journalistes avides de simplifications.

Si Academia Christiana est dissout, qui fera ce travail ? Notre pays a besoin que des catholiques s’engagent en politique et défendent la vérité, c’est le rôle d’Academia Christiana que de les former.

Tout le monde ne se retrouvera peut-être pas à cent pour-cent dans notre association, mais qu’importe. Il est crucial que catholiques et patriotes soient capables de réaliser l’unité dans la diversité. C’est un équilibre qui s’oppose tant à la centralisation (un seul mouvement autorisé pour défendre nos intérêts) qu’à l’atomisation (querelles de chapelles entre des mouvements qui finissent par ne plus représenter que des individus orgueilleux).  Nous soutenir n’est pas forcément adhérer pleinement à nos idées mais c’est simplement résister au mensonge et à la dictature de la bien-pensance qui stigmatise systématiquement toute dissidence au politiquement correct.

Je sollicite donc votre soutien pour rétablir la vérité et nous aider à continuer notre mission qui est à la fois simple et nécessaire : former des jeunes qui défendront les valeurs de la civilisation européenne et chrétienne autour d’eux.

Victor Aubert

Président d’Academia Christiana

Pour visionner le reportage d’Antenne 2

https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/enquete-france-2-plongee-au-sein-d-academia-christiana-mouvement-catholique-et-nationaliste-place-dans-le-radar-des-services-de-renseignement_4965042.html

Réponse d’Academia Christiana à ce reportage

Mercredi 16 février, le 20 heures de France 2 s’est penché sur le mouvement de jeunesse catholique et identitaire Academia Christiana. Un reportage à charge réalisé en caméra cachée.

Communiqué d’Academia Christiana :

Ce mercredi 16 février au matin, une journaliste a contacté notre président Victor Aubert sur son adresse mail. Cette dernière l’informait de la diffusion au soir même, dans l’Œil du 20h de France 2, d’un reportage sur l’association Academia Christiana. À ce message était jointe une liste de questions définitivement à charge.

Pour rappeler les faits, cette journaliste, infiltrée sous pseudonyme, avait filmé à leur insu des élèves mineurs de l’Institut Croix des Vents et avait essayé de leur faire tenir des propos racistes, à force de questions. Elle s’était également rapprochée de Victor Aubert en se présentant comme une nouvelle paroissienne de Sées voulant s’engager dans l’association. Enfin, elle s’était rendue au cercle de conférence parisien à deux reprises, toujours sous pseudonyme, et avait essayé de faire tenir, là encore par des questions tendancieuses, des propos scandaleux aux jeunes militants présents. Cette histoire est rapportée en détail dans l’article de Breizh Info à ce sujet.

Alors que nous avons répondu de bonne foi au mail de cette journaliste, celle-ci a toujours refusé de s’expliquer sur ses méthodes auprès de Breizh Info. Nous soulignons le caractère insidieux, pour ne pas dire pervers, des méthodes employées par cette journaliste du service public, payée par nos impôts.

Faisons l’inventaire : mensonges, pièges posés pour pousser à la faute des membres de l’association et des personnes extérieures et enregistrements sans leur consentement de nombreuses personnes. Qu’est-ce qui peut justifier de sa part un tel traitement ? Les paroissiens de la ville de Sées avaient-ils à subir cette mise en scène ?

Nous avons été prévenus seulement quelques heures avant la diffusion du reportage, sans aucun détail sur son contenu. Tout cela nous semble gravement contraire à la déontologie journalistique.

L’intention de cette enquête est très clairement de sortir des éléments à charge, sans égard pour qui nous sommes et ce que nous faisons réellement. N’ont été retenus que des calomnies et des éléments tronqués et sortis de leur contexte, pour noircir notre portrait.

Nous prendrons, le cas échéant, les mesures juridiques qui s’imposent pour faire face à ces allégations. Nous ne nous laisserons pas intimider par des gens qui utilisent des méthodes de voyou pour salir notre travail.

Ce communiqué a été rédigé avant vision du reportage, malgré une demande de notre part pour en connaître le contenu.

Source : Résister au mensonge – Le Salon Beige

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