Faire une autoroute droite – 24/06/2023

Faire une autoroute droite

Ce sont les jours de préparation à la venue de Jésus, ce que saint Bernard appelait une « venue intermédiaire » du Christ entre Bethléem et la fin des temps.

Parce que cette venue [intermédiaire] se situe entre les deux autres, c’est comme une route sur laquelle nous voyageons du premier au dernier. Dans le premier, Christ était notre rédemption ; dans le dernier, il apparaîtra comme notre vie ; dans cette venue du milieu, Il est notre repos et notre consolation… Dans sa première venue, notre Seigneur est venu dans notre chair et dans notre faiblesse ; dans cette venue intermédiaire, Il vient en esprit et en puissance ; dans la venue finale, On le verra dans la gloire et la majesté… —Saint Bernard, Liturgie des Heures, Vol I, p. 169

24 juin 2023

Benoît XVI n’a pas fait passer cet enseignement par une interprétation individualiste – comme être accompli simplement dans une « relation personnelle » avec le Christ. Au contraire, en s’appuyant sur les Écritures et la Tradition elle-même, Benoît voit cela comme une véritable intervention du Seigneur :

Alors qu’on ne parlait auparavant que d’une double venue du Christ — une fois à Bethléem et une autre à la fin des temps —, saint Bernard de Clairvaux parlait d’un adventus medius, d’une venue intermédiaire, grâce à laquelle il renouvelle périodiquement son intervention dans l’histoire. Je crois que la distinction de Bernard frappe juste la bonne note… —PAPE BENOÎT XVI, Lumière du monde – Une conversation avec Peter Seewald, p.182-183,

Comme je l’ai noté d’innombrables fois sous la lumière des premiers Pères de l’Église,[1] ils s’attendaient en effet à ce que Jésus vienne établir ce que Tertullien appelait « les temps du Royaume » ou ce qu’Augustin appelait un « repos du sabbat » : « en cette venue moyenne, il est notre repos et notre consolation », a déclaré Bernard. L’eschatologue du XIXe siècle, le père Charles Arminjon (1824-1885), a résumé :

Le point de vue qui fait le plus autorité, et celui qui semble être le plus en harmonie avec les Saintes Écritures, est que, après la chute de l’Antéchrist, l’Église catholique entrera à nouveau dans une période de prospérité et de triomphe. La fin du monde présent et les mystères de la vie future, p. 56-57 ; Presses de l’Institut Sophia

Ce « triomphe » est longuement évoqué par Jésus lui-même dans les profondes révélations approuvées à la Servante de Dieu Luisa Piccarreta. Cette « venue médiane » est ce que Jésus appelle le « troisième Fiat », qui suit les deux premiers Fiats de la Création et de la Rédemption. Ce dernier « Fiat de Sanctification » est essentiellement l’accomplissement du « Notre Père » et la venue du Royaume de la Divine Volonté pour « régner sur la terre comme au Ciel ».

La troisième Fiat donnera une telle grâce à la créature qu’elle retournera presque à l’état d’origine; et alors, une fois que J’aurai vu l’homme tel qu’il est sorti de Moi, Mon œuvre sera complète, et Je prendrai Mon repos perpétuel dans la dernière Fiat… Et tout comme le deuxième Fiat M’a appelé sur la terre à vivre parmi les hommes, de même le troisième Fiat appellera Ma Volonté dans les âmes, et en elles Il régnera ‘sur la terre comme au Ciel’… Par conséquent, dans le « Notre Père », dans les mots « Que ta Volonté soit faite » se trouve la prière pour que tous fassent la Volonté Suprême, et dans « sur la terre comme au Ciel », que l’homme puisse retourner dans cette Volonté d’où il est venu, afin de retrouver son bonheur, les biens perdus et la possession de son Royaume Divin. —22 février, 2 mars 1921, vol. 12; 15 octobre 1926, vol. 20

Saint Bernard parle de cette « route sur laquelle nous voyageons du premier au dernier venu ». C’est un chemin qu’il faut s’empresser de faire « tout droit »…

 

Préparer le terrain

Aujourd’hui, en cette solennité de la Nativité de Jean-Baptiste, je médite sur ma propre mission et mon appel. Il y a plusieurs années, je priais devant le Saint-Sacrement dans la chapelle privée de mon directeur spirituel lorsque des mots, apparemment en dehors de moi, se sont élevés dans mon cœur :

Je vous donne le ministère de Jean-Baptiste.

En réfléchissant à ce que cela signifiait, j’ai pensé aux paroles du Baptiste lui-même :

Je suis la voix de quelqu’un qui crie dans le désert : « Redressez le chemin du Seigneur »… [2]

Le lendemain matin, on frappa à la porte du presbytère, puis la secrétaire m’appela. Un vieil homme se tenait là, la main tendue après notre salutation.

« C’est pour vous », a-t-il dit. « C’est une relique de première classe de Jean-Baptiste. »

Je le note à nouveau, comme je l’ai fait dans Les Reliques et le Message, non pas pour m’exalter ou exalter mon ministère (car moi non plus, je ne suis pas digne de défaire les sandales du Christ), mais pour placer la récente retraite de guérison dans un contexte plus large. « Redresser le chemin du Seigneur », c’est non seulement se repentir, mais aussi éliminer ces obstacles – blessures, habitudes, modes de pensée mondains, etc. — qui nous ferment à l’action de l’Esprit Saint et limitent notre efficacité et notre témoignage du Royaume de Dieu. C’est préparer la voie à la venue de l’Esprit Saint, comme dans une « nouvelle Pentecôte », comme l’a prophétisé saint Jean-Paul II ; c’est pour préparer la Descente à venir de la Divine Volontéqui produira une « sainteté nouvelle et divine », a-t-il dit.[3] 

Je crois que cette nouvelle Pentecôte commencera en grande partie pour l’Église à travers l’illumination de la conscience à venir.[4] C’est pourquoi Notre-Dame est apparue dans le monde entier : pour rassembler ses enfants au Cénacle de son Cœur Immaculé et les préparer à la venue pneumatique de son Fils, par l’Esprit Saint.

C’est pourquoi je crois que ce n’est pas une coïncidence si de nouveaux mouvements de guérison tels que Encounter MinistriesTriumph et Now Word Healing Retreat sont appelés à cette heure. Comme saint Jean XXIII l’a déclaré au début de Vatican II, le Concile essentiellement…

… prépare, pour ainsi dire, et consolide le chemin vers cette unité de l’humanité, qui est nécessaire comme fondement nécessaire, afin que la cité terrestre puisse être amenée à la ressemblance de cette ville céleste où règne la vérité, la charité est la loi, et dont l’étendue est l’éternité. —PAPE SAINT JEAN XXIII, Discours à l’ouverture du Concile Vatican II, 11 octobre 1962 ; www.papalencyclicals.com

Ainsi, il a dit :

La tâche de l’humble pape Jean est de « préparer au Seigneur un peuple parfait », ce qui est exactement comme la tâche du Baptiste, qui est son patron et de qui il tire son nom. Et il n’est pas possible d’imaginer une perfection plus élevée et plus précieuse que celle du triomphe de la paix chrétienne, qui est la paix dans le cœur, la paix dans l’ordre social, dans la vie, dans le bien-être, dans le respect mutuel et dans la fraternité des nations. —PAPE SAINT JEAN XXIII, La vraie paix chrétienne, 23 décembre 1959 ; www.catholicculture.org

Sans patauger dans les débats féroces sur le Concile Vatican II, ne pouvons-nous pas dire que même le libéralisme et l’apostasie qui ont suivi dans son sillage passent au crible et préparent un reste d’Épouse pour le Christ ? Bien sûr! Absolument rien ne se passe à cette heure que Jésus ne permette et n’utilise pas pour tester, affiner et purifier vous et moi pour la Grande Heure de Miséricorde qui appellera les prodigues de cette génération à la maison avant que la « confrontation finale » définitive de cette ère n’inaugure ce repos du Sabbat ou « jour du Seigneur ».

Le Grand Tournant

Par conséquent, il y a un autre aspect prophétique à cette heure de guérison qui est extrêmement pertinent:

Maintenant, je vous envoie Élie le prophète, avant que le jour de l’Éternel ne vienne, le grand et terrible jour ; Il tournera le cœur des pères vers leurs fils, et le cœur des fils vers leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays avec une destruction totale. (Malachie 3, 23-24)

L’Évangile de Luc attribue l’accomplissement de cette Écriture, en partie, à saint Jean-Baptiste:

… il transformera beaucoup d’enfants d’Israël vers le Seigneur leur Dieu. Il ira devant lui dans l’esprit et le pouvoir d’Élie pour tourner le cœur des pères vers les enfants et les désobéissants à la compréhension des justes, pour préparer un peuple digne du Seigneur. (Luc 1, 16-17)

Dieu ne veut pas seulement nous guérir, mais aussi guérir nos relations. Oui, la guérison que Dieu fait dans ma propre vie en ce moment a beaucoup à voir avec la réparation des blessures dans ma famille, en particulier entre mes enfants et leur père.

Il convient également de noter que les apparitions de Notre-Dame de Medjugorje[5] a commencé ce jour-là, le 24 juin 1981, en cette fête du Baptiste. Le message[6] est simple, qui, si elle est vécue, préparera le cœur à une nouvelle Pentecôte :

Prière
quotidienne Jeûne L’Eucharistie

Lire la Bible
Confession

Tout cela pour dire que nous vivons une époque extraordinaire et privilégiée. Notre Dame nous dit à plusieurs reprises que nous devons faire attention et que maintenant « est le moment opportun pour votre retour au Seigneur ». [7]

L’humanité vit loin de Dieu, et le temps est venu pour le Grand Retour. Soyez obéissant. Dieu se hâte : ne remettez pas à demain ce que vous avez à faire. Je vous demande de garder allumée la flamme de votre foi. —Notre-Dame à Pedro Regis, 16 mai 2023

C’est maintenant le moment de préparer le chemin du Seigneur, de « faire droit dans le désert une route pour notre Dieu ! » (Is 40, 3).


Traduction automatique

Source : Faire une autoroute droite – Le mot maintenant (markmallett.com)

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