Lettre du 3 avril 2024
Ne tombez pas, ne trébuchez pas, restez droits
Mes très chers Enfants,
Je reviens vers vous après ces grands bouleversements de la Semaine Sainte, pendant la quelle J’ai tout donné de Moi-même pour votre salut. Je Me suis abandonné aux mains de Mes ennemis mais c’était pour mieux les vaincre. Je Me suis laissé dominer par ceux qui Me haïssaient, mais Je n’ai rien perdu, au contraire J’ai tout obtenu. J’ai racheté leurs fautes, vos fautes, les fautes de tous les hommes et ce rachat si pénible fut aussi leur victoire : celle de tous ceux qui M’ont suivi et Me suivront sur le chemin de l’abandon de soi pour la gloire du Ciel et leur Joie profonde.
Oui, car se donner pour les autres est un grand bien, un bien pour eux mais aussi pour soi. La joie du Ciel, le bonheur du Ciel est inconcevable pour les pauvres humains qui ne peuvent ac céder à la joie pure, à la joie divine sans passer par l’abandon de tout eux-mêmes. Aimer c’est donner et Dieu rend au centuple. Aimer, c’est se donner, c’est la charité or au Ciel la charité est toute divine : elle est pour Dieu, par Lui et en Lui, elle vient de Lui pour retourner à Lui, elle est inconcevablement vivifiante, inconcevablement débordante, elle est la Vie qui se nourrit d’elle et qui se développe tout en elle.
La charité, cette si belle vertu est peu connue parce que les hommes sont à la recherche de l’amour qu’ils confondent avec le plaisir, avec la sensualité. Or l’amour pur est si réconfortant, si enrichissant, si élevant, que ceux qui en jouissent ne se soucient plus de ce qui pourrait leur manquer, la présence de leur Dieu les comble au-delà de toute mesure. Dieu est leur vitalité, leur raison d’être, leur motivation.
Essayez, Mes Enfants tant aimés, de vous figurer être au Ciel et de ne vouloir que ce que Dieu veut parce que vous L’aimez tellement que cela seul vous motive et vous réjouit. L’amour pur est un sentiment d’exception, les parents de petits enfants peuvent se le figurer car leur enfant chéri est au centre de toute leur attention.
Ma Résurrection fut un grand moment d’amour des Personnes de la Très Sainte Trinité. Elles s’aiment tellement et sans la moindre petite ombre d’une quelconque imperfection, que la grande Victoire du Fils de Dieu et de l’homme fut la leur, pleine et entière. La Résurrection fut la victoire de Dieu le Père, de Dieu le Fils, Jésus-Christ, et du Saint Esprit, de la Sainte Trinité, un seul Dieu et Trois Personnes si unies que tout ce qui touche l’Un touche l’Autre, si unies que tout ce qui réjouit l’Un réjouit l’Autre et ainsi pour chacune des Trois Personnes divines.
Ma Résurrection et Mon combat si incompréhensible contre toutes les puissances du Mal, fut la Victoire divine de Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit, sur Lucifer qui les avait si odieuse ment honnis et maltraités en leur création. Cette victoire ouvrait le Ciel à l’humanité or Lucifer avait voulu sa chute et sa mise sous tutelle éternellement. Lucifer avait voulu plagier Dieu et la création aurait dû, à son avis, être à sa botte, être son jouet, être son esclave pour en jouir à sa manière et selon tous ses délires malsains. L’humanité aurait dû chercher à lui ressembler plutôt que de vouloir être à l’image du Fils de Dieu fait homme et de Sa Très Sainte Mère Marie. L’humanité aurait dû rester enchaînée, elle était sa proie mais Jésus-Christ la lui a arrachée. Sa haine en fut décuplée et il ne cesse depuis lors d’essayer de soudoyer la Sainte Eglise, de provoquer des hérésies, de créer des tensions internes et finalement, oui, finalement, comme il a provoqué la crucifixion et la mort de l’humanité du Verbe, ainsi il provoquera la mise à mort de l’Eglise, Mère de l’humanité.
Mes très chers Enfants, gardez la FOI, gardez l’ESPERANCE et gardez la CHARITE. Par ces belles vertus, vous serez protégés de cette mort programmée de notre mère la Sainte Eglise, vous la vivrez comme Ma très Sainte Mère au pied de Ma Croix, sans fléchir, sans hésiter et dans une douleur qui ne connait pas le doute. Vous aussi, vous assisterez à la décomposition de cette belle structure qui a fait la force, le rempart et la pérennité de la foi. Vous serez comme Ma Mère, les Saintes Femmes et Mon disciple Jean, stoïques, remplis d’espérance et soutien de vos proches. Vous ne serez pas désemparés, vous ne critiquerez pas Ma sainte Epouse l’Eglise car, comme la Très Sainte Vierge Marie, vous ne douterez pas de sa Résurrection. Vous resterez debout, sûrs de votre foi et dans l’espérance, et vous encouragerez vos proches avec une grande charité.
Que ce moment de la mort de Mon Eglise ne vous trouve pas dépourvus, au grand dam de Satan, non gardez la foi, l’espérance et la charité, ces trois grandes vertus que votre Mère Marie possédait magnifiquement. Elle fut si peinée de Mes souffrances mais Sa confiance en Moi ne fut pas ébranlée. Elle M’aimait tellement que son cœur fut comme brisé mais Ses vertus, au contraire, furent ravivées dans le grand incendie de l’Amour.
Et vous, Mes Enfants, restez droits, debout au pied de la Croix comme Ma Mère si aimée et si courageuse. Ne tombez pas, ne trébuchez pas, ne perdez pas votre certitude en Ma Victoire, la victoire de Mon Eglise, et celle de votre propre résurrection en tant qu’enfants de Ma Sainte Eglise.
Voici, Je vous l’ai dit, vous voilà prévenus.
Je vous aime, Mes très chers Enfants, aimez-Moi aussi fermement car nous sommes de la même famille, celle de Dieu.
Je vous bénis, au Nom du Père, du Fils, du Saint Esprit, et signez-vous car Je vous bénis vraiment.
Votre Rédempteur
