ASDE 02 – La cathédrale de Veroli – QlCsM

Année 1570

L’étoile de David

Veroli (Italie)

 

Quand le Christ se manifeste

 

La liturgie de l’Eglise prescrit que l’exposition du Saint-Sacrement doit se faire avec le grand ostensoir et l’hostie visible. Jusqu’au 16e siècle, l’exposition se faisait de diverses manières. On mettait l’hostie dans un calice recouvert d’un linge blanc.

 

Le soir de Pâques 1570 en la cathédrale de Veroli, dédiée à Saint Erasme, on faisait l’adoration eucharistique pendant la nuit. Le calice avec l’hostie consacrée était sur l’autel, cependant que les prêtres récitaient l’office et que les fidèles priaient. A un moment donné, une nuée blanche apparut sur le calice au-dessus de laquelle se tenait l’enfant Jésus souriant. La scène se prolongeait quand, tout à coup, Jésus disparut et le calice devint transparent comme un cristal, puis sur ce calice apparut une étoile surmontée d’une hostie. Prêtres et fidèles constatèrent les choses et tous les cœurs furent saisis d’émotion.

 

Le lendemain, tout Veroli fut mis au courant du prodige. Durant les nuits du lundi et du mardi se renouvelèrent les expositions solennelles et se reproduisirent les mêmes phénomènes.

 

Le mardi de Pâques 1570, les fidèles de Veroli se pressaient dans l’église du Saint-Erasme pour adorer le Saint Sacrement exposé dans la chapelle du Saint Nom de Jésus. Quelques juifs s’étaient joints à la foule. Tout à coup ils se mirent à s’exclamer tout haut, à louer le Seigneur et à dire qu’ils croyaient en Jésus-Christ et qu’ils voulaient être baptisés.

 

Au milieu de l’émotion générale, ils dirent les raisons de leur subit changement : dans la sainte hostie, ils apercevaient une étoile d’une merveilleuse beauté, dont leur vue ne pouvait supporter la clarté éblouissante.

Fidèles comme les Mages à l’appel de l’étoile mystérieuse, ils suivirent l’enseignement de Jésus et reçurent le baptême.

 

On conserve encore l’hostie du prodige dans le tabernacle du grand autel et on fait encore chaque année des processions solennelles en son honneur.

 

Comme d’habitude, quelques-uns ne voulurent pas croire. Dieu alors opéra un miracle. Beaucoup de malades pleins de foi se firent transporter à l’église et tous guérirent à l’instant.

 

Après la preuve de tels prodiges, au cours de trois nuits consécutives, il fut décidé de conserver en souvenir l’hostie consacrée. Au bout de 112 ans, l’hostie fut consommée. Le calice est encore conservé dans le trésor de la cathédrale de Véroli, et ne s’en sert que le Jeudi Saint pour y déposer l’eucharistie destinée au reposoir.

Les différentes images montrent la cathédrale de Veroli

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