Pleinement Dieu et
pleinement homme
Mardi 7 août 2001
Il me faut t’éclairer sur le mystère de ma nature divine et humaine dont l’union est 
indissociable. De toute éternité Je suis pleinement Dieu et pleinement homme.
Par mon incarnation j’ai révélé, d’abord à la face des anges, la réalisation de mon vouloir divin qui leur avait été connu et fut cause de la chute de bon nombre d’entre eux car l’esprit tire gloire de ce qu’il n’est pas matière! Or nulle créature, fût-elle un ange de lumière, ne peut se prévaloir d’aucune gloire qu’elle ne tienne de Dieu!
«Et Dieu créa l’homme à son image *» exprime déjà cette double nature divine. Dieu ne peut donner une image de lui qui soit fausse! L’homme est créé à l’image de Dieu car Dieu habite sa création jusque dans la matière. Mais dans celle-ci, seul l’homme, comme Dieu, est par son esprit participant de la nature divine. Certains anges contemplant ce germe et le trouvant infâme ont douté. Ils n’ont pas adhéré à ce projet divin et se sont sciemment écartés du Royaume céleste.
Enfant, je simplifie tout cela, mais je viens te guider dans la vie spirituelle où les épreuves abondent, différentes, mais essentiellement semblables. Appuie-toi sur moi simplement. Laisse-moi poursuivre…
Lorsque je suis né, le ciel s’est ouvert laissant s’écouler toute l’allégresse céleste: acquiescement de toutes les hiérarchies à la folie suprême de leur Dieu tout-puissant! Imagine combien dans les enfers l’évènement causa de trouble. Dieu s’approchait… mettant un pied sur terre. Satan et ses légions se sentaient atrocement outragé… et les plans les plus sombres commençaient à jaillir! Oui, enfant! l’INCARNATION s’inscrivant dans le temps est le pont jeté avec l’éternité.
L’homme qui puise sa vie de toutes les ressources de la terre: du minéral au végétal, et même du règne animal, l’homme est donc lié aux règnes les plus bas. Il était en ce temps totalement happé par les réalités terrestres et plongeait sans repentir dans les péchés les plus infamants. La vie n’était pas respectée. Un animal, comme un cheval, valait parfois bien plus qu’un enfant, et l’on pactisait par toute la terre avec Satan à qui de nombreux cultes rendaient hommage… Violences de toutes sortes, fornications, vices, partout s’étalaient. La puissance et la force étaient l’étalon qui mesurait la valeur des êtres… Le malheur était grand et les enfants, les tout-petits, souffraient par toute la terre…
* Cela veut dire qu’en Dieu rien ne change avec l’Incarnation, car Dieu incréé est «sans changement» et éternel, il n’y a donc pas de «devenir» EN lui. Mais pour nous qui sommes dans le monde créé, l’Incarnation est un changement radical: «le Verbe se fait chair», il «entre dans le monde» (lettre aux hébreux), «il devient homme».
Elle était là l’épouse
que je m’étais choisie
7 août 2001
Mais en ces temps barbares, mon peuple s’était, lui, assagi et de nombreuses familles jouissaient de la paix de leur Dieu. Il était là un peuple – mon peuple – qui attendait et qui se préparait. Elle était là, l’Épouse que je m’étais choisie… et son AMEN à mon vouloir divin est le plus doux et le plus important moment dans l’histoire des hommes!
Dieu suspendit son action, et puis il s’épancha en ce vase parfait, et de ces épousailles à nulles autres pareils, naquit l’Enfant divin!
Dieu habitat la chair, mais aussi, s’y soumit! A partir de ce moment-là, de la même façon que Marie se donna à l’agir de son Dieu, son Dieu se donna et se soumit à l’agir de sa Mère, et de son père selon la chair. Bien sûr, en mon Esprit, j’ai toujours eu conscience de ma divinité, et de ma toute-puissance, mais je suis venu habiter la chair pour en épouser les contraintes!
Tel Adam je suis né en toute pureté, mais j’ai inscrit sur terre un modèle humain, «habitant» l’homme tel que Dieu l’a voulu dès l’origine, à son image, vérifiant en quelque sorte la compatibilité de la créature à la divinité. Aussi je puis te dire que c’est en homme que j’ai vécu toute ma vie sur terre, et les «miracles» sont les signes que le Père a accordés en réponse à ma prière, comme il les accorde à ses enfants qui se tournent avec confiance vers lui.
Je l’ai dit en vérité: «Ma mère et mes frères sont ceux qui font la volonté de mon Père», de notre Père. Je l’ai dit aussi: «tout ce que j’ai fait, vous le ferez… et même des choses encore plus grandes…!» Ecoute, mon enfant: lorsque je régnerai dans les cœurs sans partage, ce sera le règne de l’amour, de la joie et de la paix sur la terre.
La terre des hommes est la terre de Dieu!
Inscris et médite cela, ma bonne toute petite. N’aie crainte, enfant: je t’aime. Ne suis-je pas théologien? Maître ès-théologie? Je viens t’enseigner avec des mots simples. Je suis la Vérité, en moi tu ne te perdras jamais. Viens que je te bénisse.
Jésus, ton Dieu, mais aussi ton frère.
Je viens cueillir ton âme
pour l’élever vers Moi
14 aôut 2001
Chante, mon enfant, chante et chante… car lorsque tu t’élances ainsi, ton âme s’envole et tu me blesses en la disant insatisfaite… Enfant, lorsque tu t’élances, je viens cueillir ton âme pour l’élever vers Moi. Alors tu ressens bien l’amour dont je t’aime… et il ne tient qu’à toi de rester en mon Cœur, car vois-tu, jamais je n’ai laissé retomber un seul de mes petits! Ce sont toujours eux qui s’échappent, happés par d’autres désirs… comme celui de me saisir!
Non, ma toute petite, tu n’as pas à attendre pour contempler ma face: je suis là, pour toi, totalement livré. Je Suis, et ton regard chaque jour gagne en acuité, en transparence!
Laisse-toi façonner car nul ne me contemple sur terre qui ne soit mort à lui-même, c’est-à-dire qui ne soit détaché de toute entrave sensorielle, de tout désir extérieur à Moi. Pour me voir, il faut que tu te lâches en moi.
Laisse-toi t’écouler.
Accepte de plonger.
N’aie crainte et viens…
Regroupe tous tes sens.
Exulte par la contemplation de la nature,
Et viens faire jaillir la louange au cœur de ton cœur:
Là où mon Nom est gravé à jamais.
Réserve-moi tout!
Je t’enseigne, enfant chérie. Exerce-toi, car ma parole résonne qui te façonne, mais je réclame à chaque étape, en chaque instant, ton application. Aujourd’hui donc, je te demande de t’appliquer à te laisser faire, sans rien saisir, le veux-tu?
En ton cœur je suis enclos – par ma volonté –
Viens, ma toute petite, ton Jésus qui te bénit
Jésus, ton Roi
Louer Dieu agit dans l’Esprit
Comme intercession réparatrice
Mercredi 22 octobre 2002
Ce matin, il pleut, il vente… tout semble bien maussade!
Petite aimée, je veux te bénir pour ce travail de fourmi qui consiste à écrire sous ma dictée, alors même que ton cœur, comblé, doit s’arracher à notre union pour descendre dans les mots qui enferment ce que nous vivons et semblent bien pâles… Je te bénis, petit cœur, au nom du Père et de l’Esprit, au nom de tous ceux qui trouvent leurs délices en cette sainte lecture ainsi qu’en mon Nom tout-puissant.
Le «temps», le climat, tu l’as compris, est l’expression de ce que le Père a voulu pour l’ordre de sa création. Ainsi selon la latitude, … il varie et est tout différent: les fruits, les plantes, et tout le mode de vie qui s’y adapte.
La bonté du Père ruisselle en toute son œuvre. Elle imprègne la terre et tous ses habitants. Chacun est gorgé sans même le savoir et c’est la vie même de Dieu qui les anime tous! Ceux qui accueillent la grâce exsudent à leur tour cette bonté et les fruits qu’elle produit sont variés à l’infini selon que chacun est unique dans son être comme dans sa mission!
Rendre grâce au Père, le louer pour lui-même est une nécessité inscrite au plus profond de votre humanité… vitale, car vous relier au Père, c’est faire jaillir sa grâce qui sinon reste comme enfouie au plus profond de vos natures.
Louer Dieu réjouit le cœur de l’homme.
Louer Dieu attire la grâce.
Louer Dieu élève la nature.
Louer Dieu unit l’homme aux créatures célestes.
Louer Dieu c’est laisser souffler l’Esprit.
Louer Dieu agit dans l’Esprit.
Louer Dieu est un don qui se reçoit de Dieu!
Oh, mon enfant! Comme elle serait triste la terre livrée à elle-même, sans la louange des petits! Sais-tu ce qui survient alors? Faute de louange, les équilibres naturels s’affaiblissent et les éléments en sont plus contenus par l’harmonie divine. La terre se détache du fleuve de vie, et l’on voit les catastrophes surgir ici ou là, encore et sans fin!
Offre-toi en réparation pour toutes les imprécations contre le Père, contre tous les jugements qui le disent sévère, indifférent, vengeur et tant d’autres insultes à la bonté divine. Offre-toi, mon enfant, pour réjouir son Cœur, et loue! Loue! Loue Dieu le Père pour sa bonté, sa tendresse, sa générosité, sa miséricorde, sa sollicitude…
Ne crains pas: Dieu ton Père a le regard fixé sur toi, tu le consoles par ta joie. Tu le consoles par tes sourires, tu le consoles par ton amour et quand bien même tu pèches ici ou là sans le vouloir, dès lors que tu lui offres tout, et que sans cesse tu le loues, il te protège, enfant, il te regarde ainsi qu’il voudrait le faire pour chacun! Mais qui se tourne vers le Père avec ardeur? Alors que moi, Jésus, qui suis le visage du Père, je suis déjà si peu connu par la multitude, dès lors que je suis moqué et traîné, moi, dans la boue avec ma Sainte Mère, par une société bien folle qui semble avoir perdu tout sens du sacré.
Alors, petit cœur, quelles que soient tes imperfections, réserve du temps encore et encore à la louange qui se fera ainsi intercession réparatrice pour la folie ambiante… Et par ce biais seulement: tempêtes, tremblement de terre, ouragans, nuées pestilentielles, pluies interminables se calmeront. Toi, ne t’en préoccupe pas autrement qu’en veillant sur ton cœur et sur l’accueil qu’il réserve à la Trinité Sainte qui y a fait sa demeure pour y prendre repos et délices…
Va, ma toute-petite, ce que je t’ai dit est l’exacte vérité. Crois!
Jésus, Roi humilié et bafoué
Les 4 textes sont extraits de «Il est plus que temps d’Aimer»
