Je traite les âmes comme Dieu me les fait voir » disait le Padre Pio. Et notre bon Capucin avait mille façons de traiter les âmes, chacune en fonction de sa psychologie, de sa sensibilité, de son amour pour Dieu. Voyons aujourd’hui un cas absolument atypique. Mais le Padre Pio ne nous a-t-il pas habitués à l’extraordinaire ?
Notre fioretti du jour concerne une Anglaise qui prend son tour dans la file de confession et, le moment venu, se glisse dans le confessionnal. Quand le Padre Pio l’aperçoit derrière la grille du confessionnal, il lui dit : « Je n’ai pas de temps à perdre avec vous ! Changez de vie ! » et il ferme le guichet en le faisant claquer. Tout le monde est saisi, cela se comprend. L’Anglaise revient le lendemain ; le Padre Pio va-t-il être plus amène ? Non, il la reçoit de la même façon… Elle insistera plusieurs fois…
Méditation pour chaque jour de l’année,
de saint Alphonse de Liguori
Mon très doux Jésus, oh ! si je pouvais laver de mes larmes, et même de mon sang, les âmes malheureuses en qui votre amour est si outragé dans le Très Saint Sacrement ! Oh, si je pouvais embraser tous les hommes de votre amour ! Mais si cela ne m’est pas accordé, je désire au moins, Seigneur, et je me propose, de Vous rendre souvent visite et de Vous recevoir dans mon cœur… de Vous adorer, comme je le fais maintenant, en réparation du mépris que Vous recevez des hommes dans ce très divin mystère.
Ô Père Éternel, acceptez ce faible hommage que le plus misérable des hommes Vous rend aujourd’hui, en réparation des injures faites à Votre divin Fils au Très Saint Sacrement ;
Acceptez-le, uni à l’honneur infini que Jésus-Christ Vous a rendu sur la Croix et qu’Il Vous donne encore chaque jour au Très Saint Sacrement.
Et vous, Marie, ma Mère, obtenez-moi une sainte persévérance. Ainsi soit-il.