Lettre d’un ami (ASDE 12)

Lettre d’un ami à un ami n°4

 

 

Oh ! Esprit Saint, Oh ! Ame de mon âme, je vous adore !

 

Voilà l’air bien connu qui trotte dans ma tête en ce petit matin et c’est avec une émotion toute particulière que je me réveille en remerciant, une fois de plus, mes chers parents disparus pour l’affection qu’ils m’ont prodiguée tout au long de leur vie sur terre et pour l’aide précieuse qu’aujourd’hui encore et surtout ils obtiennent pour leur famille en intercédant par leurs prières incessantes auprès du Maître incontesté de notre éternité bienheureuse.

 

A St-Piat (Tournai), voici quelques années, notre cher Evêque Jean Huart nous interpellait en commençant sa messe par nous souhaiter le jour des Saints : « Chers frères et sœurs, bonne fête ! »

 

A l’époque, j’étais si jeune dans la foi et je me demandais : « Que nous dit-il là ? Nous sommes bien loin d’être des saints ! ». Je n’avais alors pas encore compris que nous le serions « en devenir » !

 

Et oui, bien chers amis, cette haute fonction, cette prestigieuse décoration doit nous attendre un jour là-haut et cela bien sûr si nous le désirons ardemment en mettant toutes les chances de notre côté.

 

Quelle joie de penser que Notre Seigneur a fomenté de telles folies d’amour pour de si petites âmes pécheresses ! Comment se fait-il que Son Infinie Bonté ait pu nous choisir de tels cadeaux à nous qui ne méritons rien ?

 

C’est tout simplement dans un excès de charité que Son Excellence Divine a de toute éternité formulé, pour les pauvres êtres si distraits et si médiocres que nous sommes sans Elle, une si haute distinction. Ne nous étonnons pas, mes frères, car Dieu nous surprendra toujours !

 

Mais où se trouve cette route à ne pas rater pour devenir digne de cette destinée ? Ne cherchons pas à comprendre : la dignité, nous ne l’aurons jamais. C’est Jésus sur la croix qui nous l’a méritée et du plus haut de Son Amour pleurant Son Sang sur notre tête, Il nous fait entrevoir trois chemins étroits qui s’ouvrent sous nos pas : je parle ici de celui de la messe, de celui de la prière et de celui de la pénitence.

 

 

Pour nos chers parents présents ou passés dans ce lieu de souffrance rafraîchissante, Ste Catherine de Gênes nous invite dans son « Traité du Purgatoire » à ne pas hésiter de demander et de participer à de nombreuses messes en leur honneur afin de leur obtenir les indulgences plénières ; Maria Simma qui de son vivant était en relation avec de telles paues en leur honneur afin d’re un jour là-haut et cela bien svres âmes sauvées (voir Derniers témoignages aux Ed. Rassemblement à son image, Capelle 12850 Onet-Le-Château) nous certifie leur appel pressant à faire célébrer les quelques messes manquantes à l’obtention de leur passage dans les bras de Dieu Tendresse et Justice.

 

Alors que ferons-nous pour les nôtres ?

La deuxième autoroute de l’Amour qui se présente à notre générosité est ce boulevard de la prière, cette incessante action de grâce qui de nos lèvres peut s’élancer vers le ciel à tout moment pour goûter, pour toucher du bout du cœur l’Etre Adoré, véritable feu dévorant et bienfaisant qui rayonne et illumine les terres ouvertes à son éclat.

 

Enfin, bien chers amis en Notre Seigneur, la troisième trace à suivre aveuglément est un escarpement : celui de la pénitence recommandée par Notre Dame dans mille apparitions !

 

Ne nous effrayons pas : je puis bien vous l’assurer, ce n’est que son nom qui fait peur et dès que son ombre daigne s’emparer de nous, par pur amour et par bonté extrême, Notre Sauveur est là tout proche, pour ne pas dire en nous ! C’est Lui alors qui porte notre croix et c’est ainsi souvent qu’en nous relevant sous l’apparente pesanteur, nous devenons tout étonnés : « Qu’elle m’a semblé si légère ! C’était une croix confite ! »

 

Merci mon Dieu pour tant d’Amour, pour tant de grâces !

 

 

Jean-Michel Moulart

 

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