Extrait de Divins Appels, de Marie Sevray – 29

Sacré-Coeur

Mon Cœur ! Viens… approche-toi et jette un regard sur les abîmes infinis de ce Cœur…

Il est Amour. Qui connaît mon Cœur Me connaît tout entier ! Mon Cœur ! Le Cœur d’un Dieu-Homme, le Cœur de Jésus…

Toutes les aspirations pures vers l’amour donné et reçu, Je les possède au plus haut point qui se puisse concevoir.

O Homme, approche ! Viens… et contemple des Besoins mille fois plus immenses que les tiens…

Mais les hommes passent, indifférents, ou blasés par l’habitude de pratiques et de prières machinales qui les empêchent de Me contempler assez.

Oh … qui me donnera des âmes intérieures, qui viennent vers Moi, qui me regardent et se laissent regarder par Moi ?

Que de variétés d’Amour Je demanderais à ces âmes ! Que de nuances ! Que de notes différentes ! Et toutes me chantant en une harmonie magnifique dont jamais mon Cœur ne se lasserait et qui le consolerait de tout…

Je demande à grands cris que les âmes viennent en la vie intérieure. Je les veux en ces régions où le calme et le recueillement Me permettent de les travailler à l’aise. Il faut le leur dire, il faut les amener à comprendre mon appel : J’ai soif ! J’ai soif d’âmes intérieures qui ne se laissent pas prendre par le torrent des occupations qu’elles côtoient, en lesquelles elles sont plongées. Qu’elles ne se laissent pas prendre, qu’elles restent dégagées.

Cette présence continuelle de Moi en l’âme attentive peut produire des merveilles. Qu’elle est belle, à mes yeux, l’âme attentive ! Qu’elle est attirante ! Qu’elle est captivante ! Elle M’attire en elle, Me fascine, dirais-Je bien en un sens, et Je me précipiterais en elle avec une ardeur et une plénitude bien plus intenses qu’en aucun temps.

Si Je trouvais des âmes attentives, en ces temps où Je les appelle à grands cris à la vie intérieure, Je me verserais en elles avec une abondance mille fois plus grande que Je ne l’ai jamais fait, parce que J’ai réservé mes plus grandes prodigalités pour ces derniers siècles du Monde.

Qu’elles viennent à Moi ! Je suis le Maître de mes Dons. Qu’elles s’établissent en une sorte de solitude intérieure, où elles me trouveraient certainement ! Je les y attends !… Je suis là, en elles, tout prêt à Me communiquer à elles, à les instruire, à les enrichir de Moi, à leur dire mes appels, à les aider à Me suivre, à les y entraîner !

Oh, quelle rapidité serait celle de leurs progrès spirituels, si elles consentaient à Me regarder au-dessus d’elles-mêmes, à prendre le temps de Me contempler, de rester là, en ma présence, livrées à mon action.

Je les pénétrerais, Je les transformerais ! Il y aurait de par le monde, au milieu de la marée envahissante de la dépravation et de la fange, une marée plus envahissante encore de saintetés variées, ravissante à mes Yeux, attirantes pour mon Cœur

Je les transformerais, Je les transfigurerais, si la légion des âmes attentives allait croissant en nombre et en valeur.

Oui, Je les veux légion !… Mais, que l’on commence !

L’on dira peut-être qu’il n’y a dans cet Appel rien de nouveau.

Oui et non.

Il n’y a rien de nouveau en ce sens que J’ai toujours voulu des âmes recueillies ; mais cet Appel est nouveau, parce qu’il est plus intense que jamais.

Extraits de « Divins Appels » aux Ed. du Parvis

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