Le refus de Dieu avec don Ottavio Michelini (ASDE 26/1)

Confidences de Jésus

à ses prêtres

 

Don Ottavio Michelini

 

 

Le refus de Dieu

 

Deux faits se trouvent au centre de toute l’histoire du genre humain.

 

Le premier est la création de l’homme et son refus de Dieu.

 

Ce refus constitue une catastrophe effroyable, d’une gigantesque gravité dont les conséquences destructrices se perpétueront jusqu’à la fin des temps.

 

Les hommes, subornés par les obscures et mystérieuses puissances de l’enfer, matérialisés comme ils le sont, n’ont plus la perception de cette énorme tragédie qui a bouleversé la nature humaine, la blessant mortellement, l’affaiblissant et la privant des dons merveilleux avec lesquels elle avait été créée.

 

Les êtres humains n’ont plus conscience de l’énorme tragédie dont ils sont l’objet et la victime et par laquelle ils sont emportés individuellement et collectivement.

 

Guerres et révolutions, épidémies, inondations et tremblements de terre, cataclysmes, douleurs, souffrances ont là leur origine. Les terrestres vicissitudes humaines, que sont-elles donc en comparaison de cette tragédie par laquelle l’humanité entière était, sauf intervention divine, éternellement perdue ?

 

 

L’autre évènement, qui se trouve également au centre de toutes l’histoire du genre humain, est le Mystère de l’Incarnation, de la Mort et de la Résurrection du Verbe : œuvre de la Trinité Divine, voulue par la Trinité elle-même comme réponse efficace visant à limiter et à circonscrire l’œuvre dévastatrice de Satan, et comme contre-mesure pour le rachat de l’humanité et sa libération de la tyrannie du Malin.

 

Seul Dieu pouvait accomplir une telle œuvre de rédemption.

 

La monstruosité de cette génération perverse est d’ignorer et de vouloir ignorer le prodigieux Mystère du salut à travers lequel est cependant visible l’Amour infini de Dieu pour l’humanité.

 

Pouvais-Je, mon fils, donner un témoignage plus grand pour le salut des hommes que celui fourni par mon Incarnation, ma Mort et ma Résurrection ? Pouvais-Je donner un témoignage plus grand de la perpétuation du Mystère de la Croix que le Sacrifice de la Messe ? Peut-il y avoir un fait comparable à celui-là dans toute l’histoire des peuples de la terre ?

 

Des preuves, pour croire ? Ils ne la cherchent pas ! J’en ai tant donné ! Des miracles eucharistiques ? Mais combien en ai-Je accompli dans les temps passés et dans les temps présents !

 

Mon fils, ils ne veulent pas croire ; ils ont peur de devoir croire.

 

 

Un conflit gigantesque

Le refus de Dieu qui est Amour est un péché d’une telle gravité qu’en regard de celui-là, tous les autres évènements humains ne sont rien.

 

Le vase est plein et déborde ; seules ma patience et ma longanimité, les prières des bons, l’intercession de ma Mère et les vertus des saints ont suspendu le cours de la divine Justice.

 

Cette génération matérialiste n’a aucune idée de ces deux grands faits qui forment le centre et le résumé de toute l’histoire du genre humain, ou si elle en a, elles sont obscures et déphasées.

 

Les hommes d’aujourd’hui ne savent pas qu’ils sont au centre, comme objet et victimes, d’un conflit gigantesque. Tous les hommes sont entraînés dans ce heurt terrible entre la lumière et les ténèbres, entre la vie et la mort éternelle, entre le bien et le mal, entre la vérité et l’erreur, entre le salut et la damnation.

 

Cette génération perverse ne se préoccupe même pas de connaître ce que le Dieu Créateur, le Verbe fait chair et Sauveur, l’Esprit-Saint Sanctificateur, accomplissent pour la soustraire à la ruine et la perdition éternelles.

 

Ils ont ignoré et continuent d’ignorer toutes les interventions de ma et de votre Mère. Ils ont ignoré mes interventions ; on a peur et honte d’en parler, même chez mes ministres.

 

Les hommes de ce siècle pervers refusent les eaux cristallines et pures de la vérité. Ils aiment au contraire se désaltérer dans les eaux putrides de la corruption, de la sensualité, des plaisirs, perdant jusqu’à la notion du bien et du mal, notion que Moi J’ai inséré dans la nature humaine.

 

Mon fils, jusqu’à quand abusera-t-on de ma patience ?

 

Voilà pourquoi Je te demande des actes d’amour, de réparation ; voilà pourquoi Je te demande de prier. Ne laisse pas passer une heure de la journée sans élever ton âme vers Moi par des actes de foi, d’espérance et d’amour, de repentir, d’humilité et de réparation.

 

Tu me donneras ainsi un peu de joie ; ne refuse pas à ton Jésus, ce peu de Joie !

 

Aime-Moi, mon fils ! Je te bénis et, avec toi, Je bénis toutes les personnes chères pour lesquelles tu pries.

 

(6 août 1975)

 

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